Champ des possibles
On aime d'abord par hasard, par jeu, ou par curiosité.
Puis on lit dans un regard complice des possibilités, des éventualités.
Des options sont prises, à deux ou pour l’autre, parce qu’elles sont alors évidentes.
La liberté - terrifiante - est faite d'une multitude de renoncements. Elle consiste à définir ses propres contraintes et non pas à réaliser tous ses caprices.
Ce n’est qu’un choix raisonné, à un moment donné, dans des circonstances connues à défaut d’être maîtrisées.
Ce peut être se contenter de ce que l’on a, ou pas.
La liberté d’aujourd’hui est l’éventuelle contrainte de demain, la prison d’après-demain, puisque l'environnement n'est pas figé.
D’où la nécessité d’une permanente remise en cause d'acquis qui, en définitive, n'en sont jamais.
Pour le secouage de neurones :
« La liberté, ce n'est pas de pouvoir ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on peut. »
(trop fort ce J.-P. Sartre !)